Ce texte fournit des directives inadéquates sur le recours à la force létale. Le président guinéen ne devrait pas mettre en application une loi nouvelle qui donne aux gendarmes le pouvoir discrétionnaire de décider de recourir aux armes à feu et pourrait les mettre à l’abri de toute éventuelle poursuite en justice pour meurtre illégal, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et Amnesty International. Les forces de sécurité guinéennes sont réputées pour utiliser une force excessive lorsqu’elles répondent à des manifestations de rue, qui sont elles-mêmes souvent violentes. L’Assemblée nationale de Guinée a adopté le 25 juin 2019 un projet de loi relative à l’usage des armes par la gendarmerie. Cette loi établit plusieurs justifications de l’usage de la force – notamment pour défendre des positions occupées par les gendarmes – sans souligner clairement que les armes à feu ne peuvent être utilisées que lorsqu’existe une menace de mort ou de grave blessure. La note explicative qui accompagne la loi souligne également la nécessité de protéger les gendarmes qui ont recours à...
Cet article Guinée : une nouvelle loi pourrait protéger les membres de la police contre toute éventuelle poursuite en justice est apparu en premier sur Guinée Matin - Les Nouvelles de la Guinée profonde.