Depuis le jeudi 2 février, à l’image de toutes les écoles du pays, celles de la cité de l’alumine sont fermées, élèves et enseignants contraints de rester à la maison, a constaté Guineematin.com, à travers sa correspondante locale. Le congé forcé décrété par le gouvernement est très mal accueilli tant chez les élèves que chez les enseignants de Fria. Si tous se sentent négativement touchés, les enseignants des écoles privées sont les plus préoccupés parce qu’ils sont rémunérés par heure de travail. « Les congés forcés ne nous apportent rien, nous les professeurs des écoles privées. Nous signons quand nous enseignons. Si on n’enseigne pas, on ne signe pas, ce qui veut dire qu’on ne sera pas payé, alors que nous vivons que de cela. Nous ne sommes pas comme les fonctionnaires qui restent à la maison et prennent leur salaire à la fin du mois. C’est une énorme perte pour nous. Moi par exemple, je sillonne quatre écoles privées pour pouvoir signer plusieurs heures. Si je pense à ce que...
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