Les autorités éducatives ont bouclé les préparatifs des examens nationaux de la session 2022, qui ont démarré lundi dernier, 06 juin, sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matam, qui compte un total 14 738 candidats, dont 7054 filles, tout a été mis en œuvre pour une bonne tenue des examens. C’est ce qu’a indiqué Ibrahima 2 Barry, directeur communal de l’éducation, dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Au compte de la session 2022, la Direction communale de Matam présente au total 14 738 candidats, dont 7 054 filles, pour l’ensemble des différents examens. Ils sont répartis comme suit : CEE (5 227 candidats, dont 2791 fille), BEPC (5 566 candidats, dont 2 585 filles), Baccalauréat (3945 candidats, dont 1678 filles
Selon Ibrahima 2 Barry, tout a été fait depuis l’ouverture pour qu’on soit prêt à pour accueillir les candidats. « Les préparatifs aux différents examens sont pratiquement bouclés. Au niveau de la commune de Matam, les préparatifs ont commencé depuis le début de l’année. Et cela, par d’abord le suivi au niveau de l’enseignement apprentissage, par le suivi au niveau des apprenants, par l’inscription des candidats au niveau des différents examens. L’étape qui a suivi, c’est l’évaluation des enseignants par les encadrements rapprochés, par les inspections générales. A date, nous pouvons vous dire quelle est la situation des enseignants par rapport à leur qualité d’enseignement apprentissage. Les candidats sont inscrits, les centres d’examen sont déjà identifiés, les candidats sont logés dans ces différents centres d’examens », a dit le directeur communal de l’éducation.
Toutefois, Ibrahima 2 Barry a indiqué que des difficultés subsistent encore. « Il faut avouer que nous avons des difficultés par rapport à la préparation de ces différents examens. Les moyens ne sont pas encore mis à notre disposition. Nous sommes en train de nous battre avec nos maigres moyens pour avoir des centres qui vont répondre aux bonnes conditions permettant la réussite des différents examens. Le quota est de 30 candidats par salle de classe. Cela est déjà préparé dans les centres d’examens, mais il y a des difficultés. Il y a des difficultés parce que les infrastructures ne sont pas tout à fait adéquates pour le moment. Nous sommes en train de revoir certaines parties pour les rendre un peu plus adéquates. C’est notamment le cas des latrines, le cas des fenêtres au niveau de certaines salles de classe où si les dispositions ne sont pas prises maintenant, il y a des risques quand il pleut que l’eau empêche les gens de travailler tranquillement. Nous sommes en train de revoir tout ça pour que tout se passe bien durant les examens. En ce qui concerne la sécurité des centres d’examens, tous les centres choisis sont clôturés. A Matam, nous n’avons pas ce problème », a-t-il laissé entendre.
En outre, Ibrahima 2 Barry a fait savoir que certaines écoles privées créent des difficultés à la veille des examens. « Nous avons déjà reçu toutes les cartes, spécial examen, que nous avons distribuées au niveau des chefs d’établissements et directeurs d’écoles publiques et privées. Nous estimons que les candidats ont reçu ces cartes. Mais à ce niveau, il faut aussi reconnaître qu’il y a des anomalies. Il y a des cartes qui n’ont pas de photos et que nous sommes en train de reprendre au niveau du service d’examens de la direction communale de l’éducation. Nous avons aussi d’autres difficultés. C’est le lieu et le moment de le dire que nous avons des difficultés avec les écoles privées. Les écoles privées profitent, selon elles, de ce moment-là pour récupérer leurs frais de scolarité en bloquant les cartes spécial examen. Ce qui est pédagogiquement anormal. Si on garde l’élève pendant toute l’année, il n’a pas été vidé, au moment où il s’apprête à aller faire son examen, il doit avoir sa carte. Je demande à toutes les écoles publiques et privées de donner aux candidats leurs cartes parce que le jour de l’examen, aucun candidat n’aura accès au sein de son centre s’il n’a pas sa carte signée du chef de son établissement, avec les photos et tous ses renseignements… ».
Pour finir, le directeur a dit que tous les acteurs impliqués dans le processus ont prêté serment sur les livres saints avant le démarrage des examens. La démarche vise à moraliser les pratiques.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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