La préfecture de Mamou fait face à un manque criard d’infrastructures scolaires pour accueillir les élèves et les enfants qui ont l’âge d’aller à l’école. Si ce problème se pose avec acuité dans la commune urbaine où des effectifs pléthoriques sont constatés dans les écoles, la situation est à la fois critique et alarmante dans les zones rurales, où des hangars en bois et des paillotes servent de classes pour abriter des élèves, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Mamou. Dans le district de Bantamayah, sous-préfecture de Ourékaba, située à 72 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou, un hangar en bois est en cours de réalisation à l’école primaire dudit district. A terme, ce hangar (dont le financement est tiré du reliquat des montants versés à l’école par la communauté pour l’entretien des enseignants contractuels communautaires) devrait abriter un effectif de 60 à 70 élèves. « Quand je suis arrivé cette année, je me suis dit de construire un hangar pour désengorger les trois classes que compte mon...
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